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Prix libre et conscient pour l'accompagnement LinkedIn et Instagram

J’ai choisi de vendre à prix libre et conscient

Le prix libre et conscient, vous connaissez ? Vous en avez entendu parler mais pas dans l’entrepreneuriat ou pour un accompagnement 1-1 ?

Le prix libre et conscient, c’est un format solidaire qui permet de rendre un évènement, une offre, un produit, accessibles à tout le monde, sans limite de revenus.

L’aspect conscient de ce tarif libre, c’est que les personnes pour qui le budget n’est pas un problème vont payer un prix qui leur semble juste, par solidarité pour l’entrepreneur·e. Avec ce format, l’entrepreneur·e peut être solidaire avec sa clientèle, sans justificatif de revenu.

Je vous explique pourquoi j’ai choisi de vendre à prix libre et conscient et comment je l’utilise.

En mars 2024, je lance un bêta-test pour proposer une nouvelle offre d’accompagnement. De ce bêta-test découlent deux offres : le workbook et la co-construction.

Le workbook est un document PDF à compléter, comme le proposent certains freebies, sauf qu’il est très complet, alors je pensais plutôt le facturer.

Et c’est là que je me suis dis, pourquoi ne pas proposer un prix libre ? Moi qui cherche toujours à répliquer l’engagement et la solidarité que je peux avoir au quotidien, dans mon entreprise.

Bingo ! Je repense aux évènements climat organisés avec une participation libre, aux cafés solidaires où on paye un peu plus pour permettre à une personne dans le besoin de s’offrir une boisson chaude.

J’ai pensé que le workbook était le format parfait pour tester le prix libre et conscient. J’ai finalement décidé de le proposer aussi pour la co-construction. Et j’ai reçu ma première rémunération pour un produit en vente libre en juin 2024, soit 3 mois après le bêta-test.

Ce qui m’intéresse avec le prix libre et conscient, c’est déjà de rendre accessible un accompagnement personnalisé en communication sur les réseaux. Ce sont souvent les personnes qui n’ont pas de budget à investir dans la com’ qui ont le plus besoin de visibilité immédiate. C’est un format solidaire.

Ce que j’aime aussi avec le tarif en conscience, c’est de permettre à la personne accompagnée de se concentrer sur la valeur du produit. Avant de commencer à travailler ensemble, plutôt que de vous demander si vous pouvez vous offrir ce service, vous allez vous poser deux questions :

  1. Ce produit répond à mon besoin ?
  2. Je suis prêt·e à m’investir à fond dans ma communication réseaux sur les 3 prochains mois ?

Si la réponse est oui à ces deux questions, alors nous pouvons travailler ensemble, avec le même objectif de qualité.

Je pense que le tarif libre et conscient, c’est tout de suite moins de pression, aussi bien pour la clientèle que pour les prestataires.

L’annonce d’un tarif libre et conscient pour mon nouveau service d’accompagnement a provoqué de nombreuses réactions, aussi bien pour une potentièle clientèle que pour les prestataires de service.

Ça peut l’être. J’ai participé à des évènements où on pouvait donner zéro euros. Pour mon offre, il y a un tarif minimum qui est mentionné dans le devis.

Plusieurs solutions sont possibles. Vous pouvez proposer un paiement automatique à prix libre, définir un prix fixe avant prestation puis un complément libre après la prestation.

Pour le workbook et la co-construction, le fonctionnement est simple. Actuellement, c’est important pour moi que vous ayez pu vivre l’expérience avant de payer. Le paiement se fait donc après la prestation. Vous recevez un devis à signer, puis le workbook ou la co-construction en visio. Après la prestation, vous recevez une première facture, puis une deuxième du montant que vous avez réglé, sans justificatif. Sur le devis, comme sur la première facture, il est écrit « prix libre et conscient » à la place du montant.

Je comprends parfaitement cette crainte. J’évolue dans un milieu professionnel solidaire donc c’est une préoccupation qui revient souvent.

La première chose à retenir, c’est qu’il n’y a pas de mauvais tarif. Le prix libre et conscient est un format solidaire, qui vous permet de régler ce que vous pouvez ou ce qui vous semble juste par rapport à la valeur que vous avez perçue pendant l’offre. C’est sans justificatif.

Pour répondre à cette inquiétude, j’ai décidé d’indiquer sur le devis le montant estimé par les utilisateur·ices. Par la même occasion, j’ai ajouté au devis le montant minimum à régler suite à une crainte des prestataires que la clientèle ne joue pas le jeu. Comme ça, on garde un cadre.


Vous en pensez quoi du tarif libre et conscient ? Vous connaissez ? Vous l’appliquez ? Je suis curieuse de savoir si ça vous parle autant qu’à moi. Profitez-en pour découvrir l’offre autonomie à prix libre et conscient, pour publier sur LinkedIn et sur Instagram.


Logo social Declik, l communauté des freelances pour impact

Social Declik, la communauté des freelances pour l’impact

Social Declik, c’est la communauté des freelances pour l’impact et un programme de formation, Freelance For Good. Charlotte Lischer et Coline Didier en sont les fondatrices.
Social Declik est très présent en ligne. Les fondatrices mettent régulièrement en avant les membres via leurs réseaux, leur podcast, la newsletter et le site.
Déouvrez l’histoire de Charlotte et de Coline, les coulisses de cette communauté pour les pros engagé·es et leur stratégie de communication.

J’ai rejoint Social Declik en septembre 2023. Je développais mon entreprise en rédaction web SEO depuis déjà un an et demi. Je voulais me créer un réseau de pros engagé·es qui travaillent dans l’impact. Pour partager les mêmes aspirations et les mêmes problématiques. Aussi pour gagner en visibilité auprès des acteur·ices de l’impact.

Je suis en 100 % digital. C’était important pour moi d’avoir accès à une communauté en ligne, pour les rendez-vous, les échanges. Et c’est bien le cas, avec les ateliers, les rendez-vous entre freelances ou les différents canaux pour poser ses questions.

Merci à Sophie Duhauvelle de m’avoir parlé de Social Declik. Je me suis inscrite dans l’heure. Je n’ai même pas eu besoin de participer à un live de présentation pour être convaincue. À ce jour, je ne connais pas d’autre communauté en France qui rassemble les pros de l’impact.

C’est une communauté où chaque membre contribue comme iel veut, sans pression. C’est chouette de savoir qu’on a tout un réseau engagé à portée de clic. Certaines personnes sont en reconversion et apportent une expertise de plusieurs années dans un domaine. D’autres partent d’un engagement personnel très fort et ça se complète assez bien.

J’ai voulu en savoir plus sur les personnes à l’origine du mouvement Freelance For Good. Leur parcours, leur engagement et leur rencontre pour créer Social Declik.

Coline : Coline, de Rennes. Je suis fascinée par l’idée de pouvoir construire de nouvelles manières de travailler. Résoudre des enjeux environnementaux et sociaux, tout en gardant un modèle économique viable.

Charlotte : Charlotte, j’habite à Aix-en-Provence. Je viens du monde du Conseil que j’ai quitté en même temps que Paris pour une vie plus douce et proche de la nature.

Charlotte : En 2020, Coline a voulu se lancer dans l’entrepreneuriat et a eu l’idée de relier le monde de l’impact et celui des freelances. Pour donner forme à son projet, elle a fait un Sprint chez Make Sense, c’est un programme d’accompagnement pour les entrepreneur·es engagé·es.

Pendant ce programme, elle a été mise en relation avec moi. Le courant est bien passé, j’ai donc décidé de rejoindre l’aventure, d’abord en side project puis à 100 %.

On a démarré avec la communauté et les mises en relation entre les structures de l’impact et les freelances. On a ensuite senti le besoin côté freelances d’être formé·es. C’est là qu’on a bâti notre programme de formation Freelance For Good.

Coline : Social Declik est une SAS avec l’agrément ESUS. Notre structure fait donc partie officiellement de l’Économie Sociale et Solidaire et notre activité répond à l’objectif N°17 tel que défini par l’ONU : Partenariats pour la réalisation des objectifs.

En somme, on est un facilitateur pour les structures engagées, qu’elles répondent à des causes sociales ou environnementales. Concernant mon rapport à l’impact, je suis particulièrement touchée par les sujets d’égalité des chances et de manière générale notre rapport à la terre et à l’environnement.

Charlotte : De mon côté, je pense que j’ai essayé de m’engager à mon échelle assez tôt, et par vague. On est parfois plus disponible que d’autres, et mon engagement a pris au fil du temps plusieurs formes : voyage humanitaire, mentoring, bénévolat. Je pense avoir une sensibilité particulière aux inégalités sous toutes ses formes, surtout quand ça touche les enfants. Aujourd’hui, je me définis comme écoféministe.  

Coline : L’association Singa, qui contribue à créer une société plus inclusive. Elle rassemble les locaux et les nouveaux arrivants (Personnes réfugiées, demandeurs d’asile, etc.) autour de projets sociaux, professionnels et entrepreneuriaux.

Charlotte : Je crois beaucoup à l’intelligence collective et je pense que la prise de conscience est indispensable pour se mettre en action. Du coup, petit coup de cœur pour la Fresque du climat, la Fresque du numérique et la Fresque des nouveaux récits. Ma participation à une fresque du climat il y a quelques années a vraiment participé à mon envie de m’engager davantage.

Coline : « Pour un soulèvement écologique », de Camille Etienne.

« On dit que les territoires nous façonnent. J’avais dix ans quand j’ai compris que le dérèglement climatique menaçait mon univers entier, et toutes mes histoires de famille, dont les glaciers renferment le souvenir. »

Camille Étienne, « Pour un soulèvement écologique »

Charlotte : « Le monde sans fin », un album de bande dessinée par Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici.

« – La sobriété et la pauvreté sont deux manières de consommer moins.
– La première est choisie.
– La seconde, subie.
– La sobriété est organisé, alors que la pauvreté est subie généralement dans la violence.
– L’approvisionnement fossile devant décliner, le temps se chargera de nous pousser vers la pauvreté. »

« Le monde sans fin », Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici

J’ai intérrogé Charlotte et Coline pour comprendre le projet et son évolution. Que ce soit pour la communauté ou pour la formation, tout ce que vous devez savoir est ici.

Social Declik c’est notre marque, derrière laquelle il y a des services pour les freelances mais aussi pour les structures de l’impact.

On a opté rapidement pour le nom Social Declik, qui était le nom d’un projet avec une amie/collègue qui n’a pas vu le jour. On l’a recyclé (Adeptes de la permaculture), parce qu’il incarnait bien nos valeurs. 

Freelance For Good, c’est le nom du mouvement qu’on porte. C’est un terme qu’on utilise beaucoup pour exprimer à la fois à qui on s’adresse et proposer une façon de travailler différente et engagée. 

Les services de la communauté reposent sur trois piliers : 

  • Les rencontres et l’entraide.
  • Le contenu. 
  • Les opportunités de mission.

Le Slack regroupe des canaux thématiques, des visio-cafés, des rencontres dans la vraie vie. 

On propose tous les mois une masterclass sur un sujet For Good, animé par un·e expert·e extérieur·e et des declik’days. Les declik’days sont des formations animées par 1 membre de la communauté pour les autres membres de la communauté. Toutes les masterclass sont disponibles en replay. On a aussi des réunions de retour d’expérience mission, des temps pour co-construire la communauté.

Pour la communauté, on récupère et on qualifie des opportunités de mission issues du monde de l’impact. Celles et ceux qui sont dispos et interessé·es nous le font savoir et on fait la mise en relation. 

A côté de ça, on propose aussi à des freelances qui ne font pas partie de la communauté de nous rejoindre sur certains apéros ouverts à toutes et tous et sur un de nos canaux Slack.

Après trois années sans bouger le prix de l’abonnement, on a effectivement décidé de monter les prix, déjà à cause de l’inflation mais aussi parce que le nombre de services proposés dans l’abonnement ont augmenté. 

Pour rentrer dans la communauté, il faut déjà être freelance, même si ça ne fait pas longtemps. Il faut aussi s’intéresser aux enjeux écologiques et sociaux et avoir une envie de faire de son travail un territoire d’engagement. Coline et moi, on s’entretient toujours avec les personnes intéressées avant qu’ils ou elles rejoignent la communauté. C’est ce qui nous permet de garantir que la communauté répond bien à leurs besoins du moment.

Waouh, cette question est hyper dure ! On a toutes et tous des sensibilités différentes, des sujets qui nous animent plus. Sur les dernières kapsules qu’on a proposées, je dirais que les sujets de l’ecoféminisme, de l’écriture inclusive, de la prospection consentie et de l’accessibilité numérique ont rassemblé beaucoup de monde.

Social Declik utilise plusieurs canaux de communication en ligne. J’ai voulu en savoir plus sur leur stratégie et leur manière de communiquer sur internet.

On est effectivement sur les trois réseaux sociaux, mais notre réseau favori, c’est de loin LinkedIn. Instagram, on y partage un peu les coulisses et les événements. Facebook nous sert principalement à relayer nos événements en ligne et IRL sur d’autres groupes. 

Aujourd’hui, on structure notre stratégie éditoriale autour de trois axes : du contenu inspirant pour les freelances en quête de sens, les actus Social Declik et la vie de Social Declik.

Sur notre blog, on va trouver trois types de contenus : 

  • Des articles sur des enjeux écologiques et sociaux.
  • Des articles contenant des conseils pratiques et des témoignages de Freelances For Good. 
  • Du contenu sur la vie de Social Declik : nos orientations, nos bilans, nos visions de l’entrepreneuriat à impact. 

Nos declikers et declikeuses rédigent parfois des synthèses du contenu des masterclass.

Sur ces canaux on travaille seules, hormis certains articles qui sont rédigés par des membres de notre communauté. On s’est dit qu’il y avait de belles plumes dans la commu, et qu’on pouvait peut-être leur proposer de rédiger un article sur un sujet s’intégrant dans notre ligne éditoriale. C’est aussi un moyen pour elles (Il n’y a eu que des redactrices pour le moment) d’être visibles.

Comme je le disais plus haut, notre stratégie éditoriale sur les réseaux sociaux est très centrée sur LinkedIn, parce que c’est là que sont la majorité des personnes qui nous suivent (Freelances, structures à impact et partenaires).

On a 4000 abonné·es sur la page LinkedIn de Social Declik et un bon taux d’engagement. On poste quasiment tous les jours ouvrés, parce qu’on a beaucoup de contenus et d’actualités, et qu’on aime interagir sur ce canal avec notre communauté.

On aime beaucoup aussi notre newsletter bi-mensuelle, qu’on soigne à chaque fois. Sur ce canal, on se fait accompagner par Mathilde Billeret, une freelance de la communauté, depuis un moment maintenant. Ça permet de partager aussi notre veille et un calendrier éditorial. On essaie d’adopter un style fun et optimiste pour partager des bonnes vibes avec nos lectrices et lecteurs.

On compte faire grandir encore la communauté, développer de nouveaux services suggérés par ses membres et susciter plus de collaborations sur des missions entre membres de la commu. 

Un autre axe important pour cette année, c’est l’ancrage territorial. Faire connaître davantage Social Declik aux acteur·ices du monde de l’impact pour augmenter le nombre de missions qui nous sont confiées. 

Et puis des surprises, mais on ne va pas tout spoiler !


Merci à Charlotte et Coline pour toutes ces réponses et pour valoriser les professionnel·les qui veulent avoir un impact positif avec leur entreprise.

Pour rejoindre Social Declik ou pour partager une mission à impact, rendez-vous sur leur site internet. Vous y trouvez aussi le lien pour suivre les aventures Freelance For Good sur le réseau de votre choix.

Image qui présente les 3 associations avec leur logo (Les 3 dindes, GRAAL et Youcare)

3 associations pour la cause animale très actives sur internet

Vous connaissez au moins une association pour la cause animale. Peut-être êtes-vous bénévole ? Peut-être avez-vous déjà contribué financièrement, participé à 1 évènement caritatif ou visité 1 refuge en vue d’une adoption.

Les 3 associations que je vous présente aujourd’hui ont plusieurs points communs : l’amour des animaux, le don de soi et une forte présence en ligne.

Site internet, blog, réseaux sociaux : découvrez 3 associations qui ont tout compris à l’importance de la communication web pour la cause animale.

L’association GRAAL (Groupement de Réflexion et d’Action pour l’Animal) fête ses 26 ans et près de 7000 animaux réhabilités, toutes espèces confondues. L’association poursuit son action avec des laboratoires volontaires, des refuges et des associations partenaires pour récupérer les animaux et leur offrir une nouvelle vie.

En 2004, l’association a inventé la retraite des animaux de laboratoire. Plus de 200 laboratoires sont désormais partenaires du GRAAL. C’est la seule association française à offrir un tel service sur l’ensemble du territoire.

Le GRAAL est présent sur Facebook, X, Instagram, LinkedIn et Youtube, en plus du blog et de la newsletter. Vous pouvez facilement suivre en ligne les réhabilitations et les actions menées par l’association.

C’est une association constituée exclusivement de bénévoles. Vous pouvez faire un don libre ou adhérer à partir de 25 € pour l’année. Parmi les partenaires du GRAAL, la SPA, le moteur de recherche Lilo ou encore le parc-refuge Les Terres de Nataé. La cause animale est au coeur de ces partenariats.

Marie-Françoise Lheureux, présidente de l’association GRAAL :

« Chaque jour, notre équipe entièrement bénévole se dévoue pour répondre aux nombreuses unités de recherche qui souhaitent placer leurs animaux auprès du GRAAL pour retraite à vie. Le GRAAL remercie tous les lieux d’accueil qui rendent possible cette action : refuges SPA, fermes-refuges, parcs zoologiques, aquariums… et bien entendu les adoptants qui font entrer un animal issu de laboratoire dans leurs foyers. Merci à tous. Que l’aventure continue… jusqu’à l’arrêt définitif de l’expérimentation animale. »
Image représentant une femme qui tient dans ses mains un lapin. Texte écrit "adhérer au graal" avec logo de l'association

L’Association Youcare est une association située à Paris qui aide à l’adoption d’animaux de compagnie. Elle travaille avec des familles d’accueil pour prendre soin de ces animaux en attendant leur adoption.

L’Association Youcare, c’est aussi :

  • le label 1% pour les animaux ;
  • les pépinières caritatives (Projet en cours) ;
  • un programme protection océans ;
  • la banque alimentaire des animaux ;
  • la médiation animale.

Enfin, Youcare propose un moteur de recherche caritatif du même nom. Chaque recherche permet de financer un projet solidaire.

Vous pouvez demander à rejoindre 1 groupe whatsapp pour devenir bénévole et ainsi les aider dans leurs sauvetages à travers la France. Vous pouvez aussi faire 1 don libre ou adhérer à l’association avec une cotisation annuelle à partir de 25 €. Un bel engagement pour la cause animale.

Sur Instagram, son président enregistre régulièrement de courtes vidéos pour partager les actions en cours. Sur le site internet de l’association, deux sections (« Nos projets » et « Actualités ») permettent de suivre les actions de Youcare et les – nombreux – projets en cours.

Thomas Moreau, président de l’association Youcare :


« L’Association YouCare agit sur le territoire national afin de sauver des vies animales et terrestres. Nous travaillons avec nos bénévoles directement sur le terrain. Vous pouvez vous aussi nous aider au quotidien en devenant bénévole et/ou famille d’accueil pour l’association. Pour ce faire, n’hésitez pas à nous envoyer un mail à nouvellevie@youcare.world. »

L’association s’occupe de mener des enquêtes et de récupérer les animaux saisis pour maltraitance et abandonnés. Ces actions ont lieu en étroite collaboration avec les autorités. Le refuge leur offre une vie en semi-liberté, au plus près de leurs origines.

Pour aider l’association, vous pouvez :

  • faire un don libre ;
  • parrainer un rescapé, devenir acteur de sa nouvelle vie en participant à ses soins vétérinaires, son alimentation et lui rendre visite en toute intimité ;
  • devenir bénévole au refuge ;
  • devenir volontaire en service civique de 18 à 25 ans, pour une durée de 8 mois ;
  • devenir entreprise partenaire en faisant des dons matériels ou financiers et en bénéficiant d’un accompagnement dans votre démarche RSE ;
  • réaliser vos team building au refuge, vivre une expérience unique en immersion totale au cœur du sanctuaire ;
  • contribuer à une collecte Teaming à hauteur de 1 € par mois.

La collecte Encore permet au refuge d’agrandir les infrastructures du refuge et de secourir plus d’animaux de ferme en souffrance. Sa capacité maximale est atteinte avec plus de 200 animaux convalescents.

Sur le compte Instagram de l’association, la présidente prend régulièrement la parole pour partager les combats en cours, les succès et aussi les pertes. Certains animaux ne survivent pas à l’état de santé désastreux dans lequel ils étaient avant d’arriver au refuge. Le refuge des 3 dindes est aussi sur Facebook, Tiktok et LinkedIn.

Lisa Fernandez, présidente de la ferme refuge Les 3 Dindes :

«  La protection animale s’inscrit dans un écosystème global où, humains, environnement et animaux sont étroitement liés. Au refuge nous mettons un point d’honneur à ne négliger aucun de ces trois aspects en mettant en place des solutions à long terme pour améliorer la relation entre chaque acteur du vivant et ainsi, redonner un sens aux mots « respect du vivant » . Nous agissons POUR le bien-être animal en prônant la tolérance et l’accompagnement vers des systèmes plus respectueux en impliquant au maximum les entreprises du secteur privé qui ont un vrai potentiel pour nous aider. »

Derrière chaque association, il y a des êtres humains qui ne comptent pas leurs heures pour sauver les animaux, éduquer sur la cause animale, chercher des partenariats, récolter des dons. Salarié·es et bénévoles donnent beaucoup de temps, d’énergie et d’amour dans leur action. Iels se battent pour la cause animale.

La communication web ne représente qu’une partie de leur travail, comme la vitrine d’une boutique. Dans le cas d’une association, les publications régulières et le partage sur le site internet et sur les réseaux sociaux permettent de montrer les coulisses de leur combat. C’est une manière accessible de créer du lien pour un établissement qui n’accueille pas du public.

Pour nous, c’est parfait pour comprendre à quoi ressemble le quotidien des équipes, voir les actions en cours, quels animaux sont à l’adoption. Aussi, c’est comprendre où va notre argent quand on fait un don. La communication web est très importante pour valoriser le travail d’une association.


Chacune des 3 associations présentées détaille très bien sur son site internet la façon dont vous pouvez vous engager auprès d’elle. Cliquez sur la photo pour découvrir leur travail.

Pour contribuer au bien-être animal à votre manière, vous pouvez déjà les suivre sur les réseaux, aimer, commenter leurs publications et en parler autour de vous. Pourquoi pas vous engager en tant qu’entreprise partenaire ?

Image congrès douance sur fond beige pour représenter l'article

HPI, multipotentiel, hypersensible : 6 pros au service de la douance

Du 12 au 19 octobre, j’ai assisté pour la première fois à un évènement autour de la douance. Un rendez-vous en ligne pour haut potentiel intellectuel (HPI), hypersensible, zébre, multipotentiel : Nathalie Alsteen organisait son 8ème et dernier congrès autour de la douance.

L’occasion d’en apprendre plus sur soi et de découvrir des professionnel·les qui accompagnent sur ce chemin. Qu’on se reconnaisse ou non dans cette autre manière d’appréhender le monde, je trouve qu’il y a des enseignements qui sont bons à prendre pour tout le monde.

Découvrez les clés et les leçons universelles qu’iels nous transmettent pour mieux vivre sa douance et célébrer sa singularité.

1. Nathalie Alsteen et son concept des graines

Nathalie Alsteen aime utiliser le concept des 5 graines pour parler des étapes de l’acceptation de soi : la graine du courage, la graine de sagesse, la graine de connaissance, la graine d’humanité et la graine de folie.

Selon elle, il y a 4 étapes dans la révélation de son potentiel :

  1. L’adaptation à la réalité.
  2. La révolution/révélation.
  3. La réalisation de soi.
  4. L’alignement.

S’informer, accepter, comprendre son fonctionnement neuroatypique, différent de la norme, pour mieux le vivre au quotidien. Par exemple, un·e HPI a souvent du mal avec les discussions sans fond, qu’on a souvent en débutant une conversation avec une personne inconnue. Par contre, cette même personne pourra plus facilement avoir une discussion profonde dès la première rencontre.

Quelqu’un qui se sait hypersensible, vit intensément ses émotions, peut facilement être admiratif puis déçu d’une rencontre. Cette connaissance de soi permet de mieux se préserver tout en restant soi-même.

Nathalie Alsteen, coach, thérapeute et confériencière, est l’autrice du livre « Émotifs talentueux – 6 étapes pour vivre pleinement son haut potentiel ». Elle propose un quiz pour identifier nos blocages selon sa méthode des 5 graines. Écoutez aussi son podcast, « Sacrée nana ».

2. Marie-Pierre Dillenseger et la singularité

Marie-Pierre Dillenseger fait le pont entre la culture chinoise et la culture occidentale pour nous aider à valoriser notre singularité. Ses conseils que tout le monde peut suivre consistent à être davantage à l’écoute de notre corps et à laisser de la place à l’imprévu dans nos vies. En trouvant son fonctionnement, chaque personne peut mieux s’accepter et mieux vivre avec les autres.

Avez-vous déjà essayé de faire la liste des choses que vous avez réussi à ne pas faire dans votre journée ? Marie-Pierre Dillenseger nous invite à prendre soin de notre santé mentale. Son travail est une ode à la vie, avec la théorie des petits pas : profiter de chaque instant plutôt que d’attendre d’avoir atteint un objectif.

C’était une intervention où on prend le temps de parler, de développer un sujet, d’évoluer dans la bienveillance. Surtout, s’accepter comme on est, avec nos qualités, nos défauts ,nos doutes, notre évolution ou notre non-évolution.

Marie-Pierre Dillenseger est spécialiste des arts stratégiques chinois, avec des ouvrages comme « La voie du Feng Shui » et « Le feu intérieur – 23 pratiques quotidiennes pour libérer votre vitalité ». Consultez aussi ses vidéos.

3. Fabrice Micheau et la communication orientée solutions

Fabrice Micheau nous partage son expérience d’accompagnement en compétences et solutions. Plutôt que de chercher à connaître le pourquoi, la cause et toute l’histoire derrière un résultat, sa méthode valorise l’expertise en chacun de nous.

Autrement dit, on ne donne pas la solution, on aide la personne à puiser dans ses compétences pour solutionner son problème, débloquer sa situation. C’est moins intrusif et plus valorisant.

Parmi les questions à poser :

  • Quelle était la démarche ?
  • Quelle était l’intention ?
  • Quel a été le résultat ?

Notre éducation nous habitue à chercher un·e responsable à un problème. Avec l’orientation solutions, Fabrice Micheau sépare la problématique de la personne. C’est pour cette raison qu’il n’est pas nécessaire de tout savoir sur la personne face à nous.

La communication orientée solution est une communication non violente, c’est une approche collaborative. Fabrice Micheau la décrit comme un processus organique, naturel, respectueux et bienveillant.

Fabrice Micheau est spécialisé dans l’accompagnement des adultes surdoué·es (HPI, THPI, HPI-TSA et femmes HPI), fondateur de HPI Talents.

4. Margot Fried-Filliozat et le rapport à l’intime

Margot Fried-Filliozat nous aide à réconcilier notre corps à notre sensibilité. Elle parle de sensorialité, par opposition à la productivité. Le sexe doit être une expérience sensorielle et unique entre deux êtres, loin des schémas normés de notre quotidien.

Ce contraste peut être encore plus fort pour les hypersensibles et dangereux, avec une sensation de devoir s’obliger à respecter une norme. Margot Fried-Filliozat nous invite à être à l’écoute de notre corps et à communiquer nos envies, nos ressentis avec notre partenaire.

Son travail consiste à retrouver un sexe intime, un sexe vrai et connecté, pas une représentation ou une copie de mauvaises références. Elle nous partage 3 clés pour y parvenir :

  1. Se demander ce que je veux plutôt que ce que je dois faire.
  2. Changer les règles du jeu.
  3. S’amuser, explorer, tester et découvrir.

La sexualité n’est pas quelque chose qu’on fait mais quelque chose qu’on vit.

Margot Fried-Filliozat est sexothérapeute et conférencière. Elle est l’autrice de plusieurs ouvrages d’éducation sexuelle, comme « L’intelligence intime – Libérez votre désir et inventez votre sexualité ».

5. Hélène Vecchiali et les 11 intensités des HPI

Lors du congrès douance, Hélène Vecchiali est revenue sur ce qui caractériste une personne à haut potentiel intellectuel. Connaître ces facettes de la personnalité HPI aide à mieux se comprendre et à avoir une plus grande confiance en soi.

Plutôt que de se demander pourquoi on est comme ça, Hélène Vecchiali nous invite à accepter cette personnalité qui ne changera pas. Une fois ces intensités identifiées, les comprendre nous permet de mieux les gérer au quotidien.

Les 11 intensités HPI sont les suivantes :

  1. L’intensité intellectuelle.
  2. L’intensité émotionnelle.
  3. L’intensité sensorielle.
  4. L’intensité créative.
  5. Des valeurs fortes.
  6. L’intensité de pensée.
  7. Avoir le goût d’autre chose.
  8. La super acuité.
  9. L’intuition.
  10. L’intensité dans les rencontres.
  11. La résilience.

Hélène Vecchiali précise que la personne HPI vit souvent tous ces aspects. C’est malheureusement une cible idéale pour les pervers narcissiques. Le défi de la personne HPI, c’est de mettre l’intellectuel de côté pour se concentrer sur le ressenti et sur le corps.

Hélène Vecchiali est psychanaliste, coach et autrice. Parmi ses nombreux ouvrages, découvrez « Un zèbre sur le divan » et « Mettre les pervers narcissiques échec et mat ».

6. Mélodie Ardouin pour les femmes neuroatypiques

Mélodie Ardouin partage ses connaissances sur le syndrome de l’imposteur. Les études sur le sujet se sont d’abord concentrées sur les femmes. On sait maintenant que tous les genres sont concernés par le syndrome de l’imposteur, environ 20 % de la population.

Du côté des femmes, Mélodie Ardouin explique que ce sont 3 femmes sur 4 qui sont concernées au travail. Pour une personne HPI, la tendance à réussir sans trop d’efforts augmente ce sentiment de ne pas être à sa place. Dans une société qui associe le travail à l’effort et à la difficulté, les neuroatypiques peuvent développer un complexe.

Quand on identifie la peur qui se cache derrière notre masque, on peut commencer à retrouver confiance en soi. Mélodie Ardouin nous incite à avancer par petits pas, aussi bien dans la vie professionnelle que personnelle. Son conseil : découper une tâche en plusieurs petites tâches pour progresser.

Mélodie Ardouin est à l’origine du podcast « Les atypiques du cerveau ». Elle est conférencière en neurodiversité et autrice de « Atypiques – 15 idées reçues décryptées sur les atypiques du cerveau ».


Ce que je retiens de ce congrès, c’est que ne pas être dans la norme, ça ne veut pas dire ne pas être normal·e. Il y avait une belle énergie à chaque intervention, bienveillante et déculpabilisante.

Se connecter au corps, reconnaître et accepter son mode de fonctionnement unique, apprécier le chemin parcouru : autant de conseils pour mieux vivre sa relation à soi et aux autres, qu’on soit HPI, hypersensible ou neurotypique.

Pour aller plus loin, découvrez les ressources mises à disposition par chaque intervenant·e.

Numéros dans un écran d'ordinateur à côté de fichiers.

Quelles sont les différentes pages obligatoires pour mon site ?

Vous avez choisi un site multipages, parfait pour le référencement. Vous vous demandez quelles pages sont vraiment indispensables pour votre site internet.

Je vous conseille de créer 3 pages, en plus de la page d’accueil. Chacune est essentielle pour présenter votre offre, mais aussi pour le SEO (Référencement naturel).

Je vous explique ici quelles pages vous devez rédiger pour votre site internet et pourquoi.

La page d’accueil

C’est généralement la page référence de votre site, le lien que vous partagez à vos contacts. Cette page a pour but de présenter votre offre, vos services, votre entreprise. Elle contient aussi des liens qui renvoient vers chacune de vos pages.

Votre page d’accueil contient plusieurs sections :
– À propos.

– Services.

– Contact.

C’est comme un aperçu de tout ce que contient votre site, un échantillon pour votre clientèle potentielle. Vous pouvez aussi y intégrer des avis, des témoignages, un aperçu du blog, des vidéos, des photos, un portfolio.

Comme c’est souvent la première page qu’on découvre sur votre site, vous devez y montrer votre identité. Assurez-vous de la cohérence rédactionnelle entre l’accueil et les autres pages de votre site internet : le ton employé, le vocabulaire, la manière de vous adresser à votre prospect.  Privilégiez les phrases courtes et impactantes, qui révèlent votre travail, votre marque et votre identité.

La page à propos

À propos, Qui suis-je, Notre histoire, Nous connaître. Peu importe le nom, ne tombez pas dans le piège de la biographie. Cette page est déterminante pour le temps de visite sur votre site internet. Soignez-la.

C’est la page la plus importante de votre site car c’est la plus consultée. Pourquoi ? On veut savoir qui est à l’origine de la marque, du produit, du projet. Dans la communication digitale, c’est une vitrine unique, qui différencie 2 entreprises qui proposent la même offre.

La page À propos, c’est pour vous l’occasion de vous présenter et d’apporter votre touche personnelle. Partagez en quoi votre histoire vous amène à vendre ces produits. En visitant cette page, on doit mieux comprendre la valeur de votre offre.

Cette page est l’occasion d’apporter votre touche personnelle tout en plaçant vos mots-clés pour le SEO. Vous pouvez aussi y intégrer des avis clients, des témoignages. Ne négligez pas les photos qui représentent votre marque : vous, votre équipe, l’atelier, le magasin, les produits, les outils.

La page services

C’est la page dédiée à votre offre, à vos produits, à vos services. Si vous proposez plusieurs offres, vous pouvez faire le choix de présenter toutes les offres sur la même page ou de créer une page par service.

D’un point de vue SEO, c’est plus avantageux de créer une page par service, car chaque mot-clé correspond à une recherche sur Google.  Pour exemple, mon site internet comprend 3 pages pour chacun de mes services : rédaction web SEO, audit SEO, traduction EN/ES>FR.

Pourquoi vous et pas une offre concurrente ? Appel, suivi sur plusieurs mois, visio 1-1, template, audit, etc. : détaillez votre offre et précisez ce que vous apportez en plus. Concentrez-vous sur le besoin et la problématique auxquels vous répondez.

Vous pouvez choisir d’afficher vos prix avec vos services ou de les transmettre sur demande. Dans tous les cas, invitez votre clientèle à vous contacter grâce à un appel à l’action.

La page contact

Ne négligez pas cette page ! La page contact est une page d’action, qui doit être simple et complète. Souvenez-vous que la moyenne de visite d’une page est de moins d’une minute.

C’est pourquoi votre page contact doit contenir les éléments suivants :

– Une présentation de vos services.

– Une présentation de vous et de votre équipe.

– Une ou plusieurs photos.

– Vos coordonnées. Texte, formulaire de contact, calendrier intégré.

Rappelez qui vous êtes, votre rôle dans l’entreprise si vous êtes plusieurs. Présentez votre offre, vos services, vos produits, vos valeurs. 2 ou 3 phrases chaleureuses par section suffisent pour contextualiser et créer du lien.

La page contact est votre call to action. Toutes les pages de votre site renvoient à la page contact. Personnalisez-la pour qu’elle reflète votre identité. Si je vais sur votre page contact maintenant, je saurai tout de suite qui vous êtes et ce que vous offrez ?

Bonus

En plus des pages essentielles à rédiger pour votre site internet, je vous partage 3 éléments pour dynamiser votre site internet et générer plus de trafic.

Le blog

Je ne peux pas vous présenter les pages d’un site internet sans mentionner le blog. Loin des billets de notre adolescence, le blog est un véritable outil de communication et de vente pour votre entreprise. Son contenu permet de mieux comprendre votre travail, vos valeurs, toucher votre cible et vous positionner comme spécialiste dans votre domaine. Sans oublier que le blog vous permet d’humaniser votre contenu en créant du lien à travers vos publications, le ton employé et les commentaires que vous recevez. 

Le glossaire

Vous pouvez intégrer un glossaire qui reprend les termes mentionnés sur votre site, en lien avec votre activité. Par exemple, je peux créer un glossaire qui définit le SEO, la rédaction web, le copywriting, le projet à impact, l’audit, etc.

Les avantages du glossaire, c’est de pouvoir renvoyer à la définition depuis vos pages et vos articles. Une recherche Google peut aussi rediriger vers votre glossaire avec votre définition du terme recherché.

Les freebies

Vous pouvez consacrer une page à des produits que vous avez mis en place :

– E-book.

– Webinaire.

– Template.

– Formation.

Gardez le principe du texte humanisé qui doit convertir vos prospects.

Pensez à intégrer un call to action à chacune de vos pages. Intégrez un lien vers votre page contact depuis l’accueil et les autres pages. Faites-le lien entre les différentes pages de votre site internet autant que possible.

Avez-vous déjà intégré chacune de ces pages sur votre site internet ? Laquelle trouvez-vous la plus difficile à rédiger ?
Je vous aide à créer ou à reformuler les pages de votre site internet. Et si vous pensez être à jour, passez au blog, le contenu qui travaille pour vous dans la durée. Action !

Grimoires, carnets et cahier en papier recyclé. Caroline et Bois de lune création végétale

Le carnet végétal par Caroline – Bois de Lune

Caroline, la fondatrice de Bois de Lune, est spécialisée en création de carnet végétal.

Du choix de la matière à la confection, en passant par le processus de création, c’est elle qui s’occupe de tout.

Caroline nous présente son activité de création végétale et son mode de vie alternatif, en accord avec ses valeurs : le respect des animaux et de la nature.

Sommaire
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Qui est Caroline, la créatrice de carnet végétal ?

Je m’appelle Caroline et j’ai 35 ans. Je suis végane depuis mes 16 ans et je suis passionnée par la vie sous toutes ses formes. J’ai à cœur de comprendre leurs mécanismes pour être la plus respectueuse possible de toutes ces formes de vie. Animaux, végétaux, minéraux, je pourrais passer ma vie à apprendre, sentir et expérimenter.

Je suis passionnée par beaucoup de choses. Avec les années de vie, j’arrive à m’organiser pour aller au cœur de ces passions et les matérialiser. J’en suis très heureuse. Je me forme et je pratique la cueillette sauvage, l’ornithologie et le naturalisme. J’aime apprendre des langues étrangères, méditer et découvrir de nouvelles techniques de respiration, me balader dans la nature, prendre le temps de ne rien faire et d’être. Le yoga, voyager, apprendre à vivre le plus autonome possible et la permaculture.

Je suis créatrice de grimoires, carnets et herbiers. Je travaille aussi dans un centre de soins pour les animaux sauvages blessés. Nous les recueillons, nous les soignons gratuitement pour les relâcher dans leur environnement naturel. Avec mon compagnon, nous vivons en camion aménagé depuis 2014.

Parle-nous de ton activité de création de carnet végétal en papier recyclé. Avec quelles matières tu travailles ?

Tout a commencé quand j’ai voulu m’acheter un carnet. Je voulais un grimoire pour noter tout plein de choses importantes pour moi. J’étais déjà végane depuis de nombreuses années. Je ne concevais pas de poser toutes ces choses précieuses dans un livre qui avait engendré la souffrance puis la mort d’un animal, la coupe d’un arbre et obligatoirement la misère humaine qui va avec.

J’ai commencé à chercher des carnets en papier recyclé, sans matière animale. Je ne trouvais rien qui me corresponde. J’ai donc décidé de le faire moi-même (Et je l’ai toujours !). J’ai pris tellement de plaisir à le faire avec des matériaux qui me ressemblent que je me suis dit qu’il y avait certainement d’autres personnes comme moi qui cherchaient ce genre de grimoire sans les trouver.

C’est là que mon entreprise “Bois de Lune créations” a vu le jour, en septembre 2019. Je suis autodidacte, j’ai appris seule au fur et à mesure de mes idées. J’ai appris différentes reliures, à faire ma propre colle, à couper mes planches, à trouver des lieux pour récupérer les matériaux dont j’avais besoin. J’étais confrontée à différents questionnements : où trouver le bois qui me servirait de couverture sans passer par le système d’achat de neuf. Pareil pour le papier recyclé, les fils de reliure, la colle et le papier tout mignon qui me sert à décorer les grimoires.

Au fur et à mesure, j’ai trouvé mes réponses. J’ai contacté des enseignes qui me donnent leurs fonds de palettes au lieu de les jeter. Je valorise donc des déchets. Le papier, je l’achète 100% recyclé. Pour les fils et les tissus, je vais à Emmaüs ou vers des couturières qui se débarrassent de leurs chutes. Le papier de décoration, je le trouve de seconde main (à 90 %). La colle, je la fais moi-même, à base de farine et de sucre biologiques.

Le but était vraiment de réduire au maximum l’empreinte que j’allais avoir en créant mes carnets. La valorisation de déchets et la seconde main me paraissent parfaites.

Tu proposes des carnets, des cahiers, des grimoires. Tu peux nous présenter tes différents produits ?

Avec le temps j’ai étoffé la collection. Je propose des carnets, grimoires et herbiers :
– en format A4 (Taille d’une feuille d’imprimante) ;
– en format A5 (Taille d’une feuille d’imprimante pliée en 2) ;
– en format A6 (Taille d’une feuille d’imprimante pliée en 4).

Cette année, je propose aussi les cahiers en format A5. Tous ces articles sont en papier recyclé et papier de décoration issu de la seconde main, sauf pour les grands grimoires. La colle est faite maison, sauf pour les reliures en dos carré que je renforce avec de la colle à papier.

Comment tu fais pour créer un carnet ? Quelles sont les étapes ?

Les étapes de la création d’un carnet sont les suivantes :

  • Étape 1 : trouver le bois et les papiers de décoration.
  • Étape 2 : réfléchir à la collection que je veux produire (Carnet simple, herbier, album photo, etc.).
  • Étape 3 : découper des couvertures et percer des trous pour la reliure.
  • Étape 4 : habiller les couvertures, découper et coller.
  • Étape 5 : plier le papier et mettre en forme le corps du livre.
  • Étape 6 : assembler et relier
  • Étape 7 : mettre en vente.

Je fais tout de A à Z : la découpe du bois, le pliage, le perçage, le collage et la reliure.

Chaque carnet est unique ? Comment tu trouves l’inspiration ? Tu sors des nouveautés selon un calendrier précis ?

Plus je me sens surmenée, moins j’ai d’inspiration. Mon petit secret, c’est de ne pas en faire mon activité principale, avoir « plusieurs cordes à mon arc ». C’est ce qui me permet de créer quand je sens l’inspiration monter en moi. C’est très précieux.

Je n’ai pas de calendrier, sauf pour Noël. Des fois, je sens que c’est un peu trop, alors je finis la collection en cours et je prends un petit temps de pause. Généralement, l’envie revient très vite !

Tu as un produit préféré parmi tout ce que tu as créé ?

Je les aime absolument tous ! Mais ce que j’aime par-dessus tout, c’est les agrémenter un peu comme en cuisine quand on épice les plats. Eh bien, moi, c’est quand je rajoute des poèmes à l’intérieur, de jolis papiers de décoration, des petits  « bijoux de seconde main » que j’ai chinés.

J’aime me dire que les personnes qui me font confiance sont émerveillées lorsqu’elles parcourent leur carnet. Un peu comme cette sensation de découverte quand on est enfant. Il y a plein de techniques qui m’intéressent mais je me questionne toujours sur la possibilité de trouver les matériaux en seconde main ou par la revalorisation de déchets. Et si ça ne matche pas, alors j’abandonne l’idée.

On me demande souvent comment je trouve ma clientèle. Comment ça se passe pour toi ?

Je partage mes créations et je laisse venir.

Tu as une clientèle végane ? Sensible à l’environnement ou aux animaux ? Qui achète tes carnets ?

Je pense que oui car c’est ce qui revient le plus souvent. Les gens sont contents de voir que je crée en essayant de faire de mon mieux pour toutes formes de vie.

Où peut-on acheter tes carnets ? Quels sont tes tarifs ?

Tu peux retrouver mes carnets sur Chambéry, place Grenette, chez Kimélia Boutique : une boutique d’artisans locaux. Tu peux aussi passer directement par moi sur ma page Instagram, par e-mail et sur ma boutique Etsy.

En ce qui concerne les prix, ils vont de 19 € à 65 €. Tout dépend du matériel utilisé, de la taille du carnet et, évidemment, du temps que j’y ai passé. J’essaye de proposer du choix pour tous les porte-monnaies tout en respectant  mon travail.

Tu te souviens de ta première vente ?

Oui. Ma première vente s’est faite sur un marché d’artisans. C’est une jeune fille qui avait flashé sur l’un de mes tout premiers modèles.

Quel est ton parcours ? Comment as-tu commencé la vente de carnet végétal ?

Tout a commencé quand j’avais 16 ans. Je suis devenue végane et là, je suis rentrée dans un monde bien plus vaste que seulement le véganisme. Mon envie de respecter les animaux m’a amenée à me poser des questions sur ma consommation, mes réels besoins, ma manière de vivre, mon lien avec le végétal, avec les êtres humains.

Je dis souvent que mon amour pour les animaux m’a, au final, réconciliée avec les humains. Certains trouvent ça étrange, mais je pense sincèrement que l’humanité en est arrivée là où elle en est actuellement par manque de compassion et d’amour. Il était pour moi impensable de reproduire ce schéma même s’il était vraiment plus simple de choisir le chemin de la haine de l’humain au vu de tout ce qu’il fait.

J’ai donc décidé de me concentrer sur ce qui m’était possible de faire, moi, Caroline, à mon niveau, dans ma vie. J’ai commencé par le véganisme, et j’ai vite eu besoin d’un mode de vie plus simple, plus présent et cohérent avec mes besoins.

Tu vis dans ton camion ? Tu nous parles de ton expérience ?

La vie en camion m’appelait depuis des années. À 25 ans j’ai sauté le pas. J’ai acheté mon 1er camping-car, j’ai quitté tout ce que j’avais et je suis partie à l’aventure avec mon compagnon. Ce mode de vie me correspond parfaitement : sobriété, minimalisme et conscience. Alors nous avons continué à vivre ainsi.

J’aime le fait de savoir combien je consomme d’eau chaque semaine, d’avoir peu d’espace donc seulement le nécessaire, de faire attention à ma manière de consommer mon eau, mon électricité (Nous avons des panneaux solaires). C’est remplir la cuve d’eau, récupérer la moindre goutte d’eau de pluie. Vivre avec les saisons, dormir les portes ouvertes l’été au milieu du chant du vent dans les branches et des chants d’oiseaux. Vider mes toilettes sèches, avoir un composte pour refaire du terreau pour les légumes au printemps. C’est ne pas avoir beaucoup mais me sentir riche.

Tu as créé un centre de soins pour animaux sauvages blessés. Présente-nous ton action.

Seul, on ne va jamais loin. Nous avons créé une association en 2015. Nous avons été des centaines à travailler bénévolement pour que ce centre voit le jour : le premier centre de soins de Savoie pour les animaux sauvages blessés.

C’est en 2020 que nous avons pu l’ouvrir. Il s’appelle « le Tétras Libre : centre de sauvegarde de la faune sauvage des pays de Savoie ». En 2022, ce sont plus de 1300 animaux accueillis et plus de 4500 sollicitations téléphoniques prises en charge.

Moi, je suis ce que l’on appelle une capacitaire. J’ai le certificat qui permet, légalement, de prendre en charge la faune sauvage blessée. Au centre, je suis soigneuse. Je m’occupe de soigner les animaux, de suivre leur évolution jusqu’au relâché.

Sur notre site internet, vous pouvez retrouver toutes les informations si vous souhaitez nous aider à soigner les animaux. Faites un don ou venez apprendre à les soigner !

Tu nous emmènes avec toi  le temps d’une journée ? À quoi ressemble ton quotidien ?

Tout dépend si je suis au centre ou pas. Si je ne suis pas au centre, la première chose que je me demande en ouvrant les yeux, c’est  « Caroline, tu as envie d’être quoi aujourd’hui ? ». Avant, j’avais ma to-do list mais ça ne me correspondait pas. J’ai remarqué que je voulais le faire mais que je n’étais pas présente à ce que je faisais. J’ai commencé par changer les mots que j’employais puis à ressentir ce que mon être me disait à l’intérieur. Ça fonctionne pour moi, alors je continue. J’adore cette petite routine !

Je me lève, je fais la plupart du temps le jeûne intermittent le matin. Je me mets à “faire” ce qui a vibré en moi le matin au réveil, je prépare à manger, je fais mes cueillettes, je m’occupe du jardin, de la création pour Bois de Lune si je sens l’inspiration, mes formations, etc. En fonction de la saison, c’est balade emmitouflée ou baignade (J’ai la chance de vivre à côté d’une rivière et d’être entourée de lacs).  Je fais au moins une grande balade par jour pour que Malone soit bien. C’est le chien avec qui j’ai la chance de partager mon quotidien. Après, j’ai un lien très fort avec lui. On est  fusionnels. Du coup, il est partout avec moi, très rarement seul, donc ses journées à lui sont bien stimulantes.

Une journée au centre, c’est balade en forêt le matin avant de commencer. Je promène Malone. Ensuite, je me rends au centre et on commence notre journée avec la prise en charge des animaux sauvages en détresse. J’essaye de former le mieux possible les bénévoles, de travailler sur les plannings, les protocoles, les suivis des animaux en soins, les relâchés, les stocks, les recrutements, etc. Le soir, quand je sors, c’est balade en forêt obligatoire. C’est ce qui me permet de déconnecter et de défouler Malone ! Le soir, je concocte un bon petit plat et ensuite je fais de la reliure ou mes formations. Je bouquine un bon livre ou je regarde une petite série.

Tu as fait face à des échecs, à des moments de doute ? Tu peux nous partager une situation difficile que tu as pu surmonter ?

Je suis contente de cette question car, justement, ça me tenait à coeur de mettre la réalité en avant. Quand je lis ce que j’ai écrit en amont, je me dis que ça parait un peu tout beau, tout parfait. Mais j’ai aussi mes phases plus brumeuses.

Je vis avec le syndrome du côlon irritable depuis 6 ans et c’est très prenant au quotidien. J’ai des phases de douleurs abdominales très handicapantes, de douleurs de dos ou de respiration bloquée qui provoquent des périodes de stress. Tout est lié en fait. Dès que mon intestin s’enflamme, tout le reste s’enchaîne. Alors je dois faire très attention à ce que je mange et surtout à bien me reposer.

Ça m’apprend à rester connectée à moi-même. Je suis plutôt du genre très optimiste donc je ne vois jamais rien comme un échec. La dernière situation difficile que j’ai vécue est la perte de ma petite chienne, Prune. Mon premier deuil d’un membre de ma famille du quotidien, et j’ai expérimenté les phases du deuil, le manque, les souvenirs. Ça m’a vraiment plongée dans une dépression comme je n’avais encore jamais connue. Alors, quand j’ai vu que je ne m’en sortais pas, j’ai décidé de me faire aider par une psychothérapeute et ça m’a vraiment beaucoup aidée. J’ai fait un cursus de Soma Breath aussi, ça a été génial !

Actuellement, je suis toujours en quête pour trouver le traumatisme et une solution pour mon intestin. Ça va déjà beaucoup mieux mais ce n’est pas encore terminé.

Quelle est ton anecdote favorite sur ton activité ou ton camion ?

La réaction des gens qui entrent dans notre camion : « Oh ! Mais c’est un vrai petit chalet, c’est trop beau ! ».

Pour mon activité et ma vie en général, ce n’est pas une anecdote mais un enseignement que j’ai reçu de moi-même. Je me fais très régulièrement des phases sans téléphone et c’est génial. Notamment pour les vacances. La première chose que je fais, c’est d’éteindre mon téléphone et de le mettre au fond d’un placard. Je le laisse éteint 2 jours, 2 semaines ou 2 mois. Peu importe, mais dès que j’en ressens le besoin, je n’hésite plus et c’est vraiment chouette.

Tu te crées une vie selon tes valeurs. Quel conseil peux-tu donner à une personne qui a peur de lancer son projet ou de vivre selon ses propres règles ?

Alors, je n’aime pas donner des conseils car on est tous différents et je ne connais pas le contexte des gens.  Je ne me sens pas du tout légitime car ce qui a marché pour moi ne marchera pas forcément pour eux. Moi, ce qui me guide depuis bientôt 20 ans, c’est l’amour. L’amour de toutes formes de vie et, bien sûr, leur respect. Tout s’articule pour le mieux autour du respect, de l’amour et de la compassion.

Comment se passe ton année 2023 ? Quelle est ton actualité ?

2023, c’est une année de concrétisation, c’est comme ça que je la ressens pour moi. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça bouge et c’est cool.

Nous cherchons un terrain pour créer notre autonomie énergétique et alimentaire (Le plus possible) et que j’ai un peu plus d’espace pour travailler. Je commence à en ressentir le besoin. Je sens que je rentre dans une phase d’enracinement après avoir vécu et tant apprécié cette phase de nomadisme.

Ce qui ne changera pas, c’est que nous vivrons toujours dans une nano habitation de moins de 30 m². Le challenge va être la mise en place de notre autonomie et ça, j’ai vraiment hâte. L’un de mes petits rêves cachés, c’est d’avoir une vraie cave sous terre pour le stockage des récoltes pour l’hiver et un jardin rempli de fleurs.

Où peut-on trouver ton travail et suivre tes aventures en ligne ?

Pour la vente de mes créations en boutique, c’est chez Kimélia Boutique, à Chambéry.

Vous pouvez aussi suivre mes créations et mon quotidien sur mon compte Instagram : au bois de lune.creations.

Retrouvez les carnets et grimoires sur ma boutique en ligne Etsy.

Soutenez le Tétras Libre : centre de sauvegarde de la faune sauvage des pays de Savoie.


Caroline, une créatrice à impact positif, au mode de vie alternatif. Elle écoute ses besoins et ses envies pour façonner la vie qui lui ressemble.

Que pensez-vous des projets de Caroline ? Vous voulez, vous aussi, vivre et travailler selon vos valeurs ?